Au Moyen-âge, les hommes y voyaient la trace de la "danse ou ronde des sorcières pour évoquer le démon" pendant leur sabbat les soirs de pleine lune, ou encore celle des fées, celle de génies nocturnes tels que les korrigans et farfadets, et finalement la main du diable.
Une légende veut que les jeunes qui entraient dans le cercle pendant la danse des fées, risquaient de ne plus pouvoir en sortir ou être emmenés dans le royaume des fées.
Une autre superstition veut qu'en se plaçant au centre, à la pleine lune, et en émettant un vœu, son souhait soit exaucé.
Enfin, Skakespeare rappelle la théorie du passage des farfadets dans son livre "la Tempête".
Et attention, ne pas confondre :
Le rond de sorcière est la trace d’un mouvement, laissée par une danse, alors que le cercle de fées est une aire, une empreinte, constituant une limite entre deux mondes.
La forme géométrique commune à ces deux phénomènes cache donc deux perspectives, radicalement différentes.
Le rond est la trace d’une « ronde », le cercle est une zone délimitée.
L’origine exacte du rond de sorcières reste inconnue, mais on croit qu’il est lié aux croyances païennes et à la culture druidique. On pense que les druides utilisaient ces cercles pour se rassembler et partager leurs connaissances.
Certaines légendes disent que le rond de sorcières a été créé par des sorciers et des fées pour protéger les animaux sauvages et les plantes de la destruction humaine.